TRANSCRIPTIE van een gedeelte van een brief van Etta canuit Den Haag aan de Franse minister Lebrun dd 3 april 1793

Deze brief is overgenomen uit het boek Nederland en de revolutie 1789-1795, door Herman Colenbrander. Zie voor meer informatie over dat boek en voor een overzicht van alle er uit overgenomen stukken deze pagina.

Het onderstaande komt van pagina 205 van het boek en er wordt bij vermeld dat de oorspronkelijke vindplaats van de brief Archives Etrangères Hollande 585 is. Zie ook het overzicht van Franse archieven.

Colenbrander laat stukken uit brieven weg, wat wordt aangegeven door puntjes, maar de ervaring met andere brieven heeft geleerd dat soms stukken weggelaten worden ZONDER puntjes te zetten. Dat kan in dit geval alleen in de Archives Etrangères gecheckt worden.

Diezelfde ervaring leert dat RGP1 taalslordigheidjes in de brieven heeft gecorrigeerd. Bijvoorbeeld bij het voorzetsel à (aan, met, voor, enz) laat Etta het accent grave vaak weg, in RGP staat het er altijd. Maar dit is inhoudelijk niet van belang.

Hier is de tekst overgenomen zoals die in het boek staat, waarbij ik voor de overzichtelijkheid regeleindes en interlinies heb ingelast.


Tekst

Depuis le 15 février les courriers ne sont pas partis pour la France, ainsi
impossilile de vous écrire.

Jeudi, vendredi et samedi dernier nous avons reçu les lettres depuis le 8 février jusqu'au 18 mars; les miennes sont perdues depuis le 15 février jusqu'au 15 mars, justement le tems que les émigrés francais répandaient ici que Paris était en pleine contre-révolution, qu'un parti voulait un Louis XVII et l'autre M. l'Egalité pour Régent.

Ce qui me parait encore remarquable c'est que cette engeance répandait ici une contre-révolution arrivée à Lyon, Bordeaux etc. au même instant qu'il parait que l'on l'a tentée en ces endroits.

Ils ont aussi répandu que les matelots à Brest avaient refusé de servir sur les ordres de la Convention, et dans ce moment ils annoncent Paris au sac; de grace donnez-moi de vos nouvelles, voilà trois mois que je n'ai reçu rien du tout de votre part.

... (hier heeft Colenbrander een gedeelte weggelaten)

Vous n'avez pas d'idée de la crainte que l'on avait a Amsterdam et dans toutes les villes pour le Comité Batave, détésté par la bourgeoisie au delà de l'expression; ils craignaient moins les Français qu'eux.

On dit aujourd'hui Breda et Gertruidenberg repris; je ne le crois pas encore.

Vous avez vu, citoyen ministre, que j'ai dit vrai quand je vous ai assuré que la France n'avait point de partisans ici pour le régime de l'égalité, et la confession d'athéisme de Jacob Dupont a merveilleusement servi nos ecclésiastiques pour décrier le gouvernement et la nation française comme sans religion ou sans crainte de Dieu.

... (hier heeft Colenbrander een gedeelte weggelaten)

II est inutile de vous entretenir de mes angoisses et de mes humiliations. Je suis comme au tombeau; hormis trois ou quatre amis, qui connaissent la pureté de mon âme et mon attachement aux deux républiques, tout le monde me fuit comme les galeux.

Ah! quand donc pourrai-je revoir un horizon riant et travailler à la paix entre deux nations, deux républiques également chères a mon coeur!



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