Deze brief is overgenomen uit het boek Nederland en de
revolutie 1789-1795, door Herman Colenbrander. Zie voor meer
informatie over dat boek en voor een overzicht van alle er uit
overgenomen stukken deze pagina.
Het onderstaande komt van pagina 197-198 van het boek en er wordt
bij vermeld dat de oorspronkelijke vindplaats van de brief
Archives Etrangères Hollande 585 is. Zie ook het overzicht van
Franse archieven.
Colenbrander laat stukken uit brieven weg, wat wordt aangegeven
door puntjes, maar de ervaring met andere brieven heeft geleerd
dat soms stukken weggelaten worden ZONDER puntjes te zetten. Dat
kan in dit geval alleen in de Archives Etrangères gecheckt worden.
Diezelfde ervaring leert dat RGP1 taalslordigheidjes in de
brieven heeft gecorrigeerd. Bijvoorbeeld bij het voorzetsel à
(aan, met, voor, enz) laat Etta het accent grave vaak weg, in RGP
staat het er altijd. Maar dit is inhoudelijk niet van belang.
Hier is de tekst overgenomen zoals die in het boek staat, waarbij ik voor de overzichtelijkheid regeleindes en interlinies heb ingelast.
... (het eerste gedeelte van de brief is door Colenbrander
weggelaten)
M. van de Spiegel me dit hier: „Si M. de Condorcet m'avait connu, il se serait épargné la peine d'inviter les Bataves à établir l'égalité; fils d'un bourgeois obscur, mon père me fit étudier avec peine, selon mon désir je devins avocat, mes concitoyens me crurent du talent, me nommèrent secrétaire de la ville, après échevin, bourgmaître, je fus nommé aux Etats de la Province de Zélande, député, le pensionnaire de la Province, et en 1788 pensionnaire d'Hollande."
II me dit encore: „Vous me dites toujours que la France veut loyalement vivre en bonne amitié avec nous, et à l'exemple des Breteuil, Calonne etc., ils cherchent à nous diviser, à allumer la guerre civile chez nous, en débitant un tas de faussetés, car on M. de Condorcet connait bien peu notre constitution, ou c'est un homme de mauvaise foi, car son adresse est pleine d'erreurs.
Que dirait la France si nous faisions une adresse aux Français
pour les engager à regarder la Convention Nationale comme des
hommes qui les trompent, qui ne méritent pas leur confiance?"
... (hier heeft Colenbrander een gedeelte weggelaten)
Au demeurant, outre que cette adresse n'est pas comprise par le
peuple, elle n'a fait qu'inspirer de la méfiance, et je vous
proteste que si elle fût même en hollandais elle ne ferait
qu'indisposer le peuple contre les soi-disans patriotes.
Le citoyen Condorcet dit que leur marine est détruite, que leurs
vaisseaux ne couvrent plus l'Océan.
... (hier heeft Colenbrander een gedeelte weggelaten)
Vous n'avez pas d idéé, ministre respectable, de la mauvaise
impression que cela fait sur les membres du gouvernement.
... (hier heeft Colenbrander een gedeelte weggelaten)
J'ai dit après vos instructions, citoyen ministre, que les armées
françaises avaient voulu affranchir les Belges de la servitude
féodale et des prétendus droits des Bataves sur l'Escaut.
On m'a jeté nu regard de surprise pour toute réponse.
Croyez-moi, si vous voulez de bonne foi la paix avec la Hollande et l'Angleterre, ne leur forcez pas l'Escaut.
On rit bien ici de Cloots et sa République universelle, comme de
sa baronnie prussiene sacrifiée pour être citoyen français; c'est
pour changer: il avait renié celle de citoyen hollandais pour
s'acheter celle de baron prussien quelques années avant.
On est assez content de l'explication du général Eustache; les
ministres impérial et espagnol font tout leur pouvoir pour
souffler l'étencelle.
Mais encore, croyez-moi, le magistrat qui tient le gouvernail voudrait vivre en paix et bonne harmonie avec la République française. Mais il faut le vouloir aussi.
Le 11 au moment du départ du courier.
On m'est venu dire qu'un M. Thainville se donne pour chargé
d'affaires de France a la place de Maulde, qu'il vient de
distribuer l'adresse du citoyen Condorcet aux Bataves.
On en est indigné; M. van der Hoop, fiscal de l'amirauté, est
appelé et vient de me dire: „Si mes concitoyens veulent, je
montrerai bientôt à M. Condorcet que notre marine n'est point
anéantie".
... (het laatste gedeelte van de brief heeft Colenbrander
weggelaten)
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