TRANSCRIPTIE van een gedeelte van een brief van Etta aan minister Lebrun dd 30 november 1792

Deze brief is overgenomen uit het boek Nederland en de revolutie 1789-1795, door Herman Colenbrander. Zie voor meer informatie over dat boek en voor een overzicht van alle er uit overgenomen stukken deze pagina.

Het onderstaande komt van pagina 195 van het boek en er wordt bij vermeld dat de oorspronkelijke vindplaats van de brief Archives Etrangères Hollande 585 is. Zie ook het overzicht van Franse archieven.

Colenbrander laat stukken uit brieven weg, wat wordt aangegeven door puntjes, maar de ervaring met andere brieven heeft geleerd dat soms stukken weggelaten worden ZONDER puntjes te zetten. Dat kan in dit geval alleen in de Archives Etrangères gecheckt worden.

Diezelfde ervaring leert dat RGP1 taalslordigheidjes in de brieven heeft gecorrigeerd. Bijvoorbeeld bij het voorzetsel à (aan, met, voor, enz) laat Etta het accent grave vaak weg, in RGP staat het er altijd. Maar dit is inhoudelijk niet van belang.

Hier is de tekst overgenomen zoals die in het boek staat, waarbij ik voor de overzichtelijkheid regeleindes en interlinies heb ingelast.


Tekst


... (het eerste gedeelte van de brief is door Colenbrander weggelaten)

On vient de me dire: „Vous nous avez donné des assurances que la France veut vivre en bonne harmonie avec la République d'Hollande; cependant par les deux décrets que vient de rendre la Convention Nationale il parait évident que les desseins de la France son contraires.

La conduite que nous avons tenue envers la France a été franche et loyale, elle de son côté vient de proscrire nos droits les mieux constatés et le droit même de tous les Etats indépendans d'être maitre chez soi.

Indépendamment de tout traité le droit de la nature autorise chaque Etat, comme chaque individu, de prendre des mesures pour sa propre sûreté, et par conséquent des precautions tant a l'égard des hommes qu'à l'égard des vaisseaux armés qui voudront passer sur son territoire.

Depuis la mer jusqu'à l'embouchure du haut Escaut, dans une assez longue étendue, les deux bras de la rivière nous apartiennent.

Vouloir nous forcer d'y admettre des vaisseaux étrangers contre notre gré, ne peut être envisagé sous un point de vue amical."

Veuillez, citoyen, m'envoyer votre réponse.

J'avoue que je ne suis pas assez instruite dans les droits des nations pour déduire ce raisonmement; j'ai cru devoir me taire jusqu'à ce que vous m'envoyiez une réponse.

Ce que je puis vous assurer c'est que cette ouverture de l'Escaut fait ici un evénement, paree qu'elle frappe sur le commerce, ainsi sur le peuple en général, et pourrait bien réunir tous les partis, puisque tous les partis y sont intéressés; je ne sais si le droit de l'homme permet cette démarche, mais il me semble qu'elle est au moins impolitique dans ce moment.



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