Deze brief is overgenomen uit het boek Nederland en de
revolutie 1789-1795, door Herman Colenbrander. Zie voor meer
informatie over dat boek en voor een overzicht van alle er uit
overgenomen stukken deze pagina.
Het onderstaande komt van pagina 190-191 van het boek en er wordt
bij vermeld dat de oorspronkelijke vindplaats van de brief
Archives Etrangères Hollande 585 is. Zie ook het overzicht van
Franse archieven.
Colenbrander laat stukken uit brieven weg, wat wordt aangegeven
door puntjes, maar de ervaring met andere brieven heeft geleerd
dat soms stukken weggelaten worden ZONDER puntjes te zetten. Dat
kan in dit geval alleen in de Archives Etrangères gecheckt worden.
Diezelfde ervaring leert dat RGP1 taalslordigheidjes in de
brieven heeft gecorrigeerd. Bijvoorbeeld bij het voorzetsel à
(aan, met, voor, enz) laat Etta het accent grave vaak weg, in RGP
staat het er altijd. Maar dit is inhoudelijk niet van belang.
Hier is de tekst overgenomen zoals die in het boek staat, waarbij
ik voor de overzichtelijkheid regeleindes en interlinies heb
ingelast.
Les courriers arriérés sont tous arrivés sans avoir reçu un mot
de votre part ni du citoyen Clavière ce qui m'afflige, apparemment
que mes lettres ne vous étaient pas encore parvenues.
Ma précédente qui a été envoyée par expres à Boulogne sur Mer
vous est sans doute parvenue.
Elle vous faisait part des ridicules menaces qu'on répandait a l'hotel de France que le général Dumouriez entrerait avec son armée en Hollande sans ordre, tout droit; ce qui est sûr c'est que le gouvernement et l'ambassadeur d'Angleterre en parurent inquiets, et sans la confiance que l'on a dans ma sincérité on aurait peut-être pris des mesures qui ne pussent qu'éloigner la confiance entre les deux nations.
On a paru désirer, citoyen, que le général témoige par une proclamation qu'il ne veut point inquiéter la paix intérieurs ou extérieure des Provinces Unies, et cela était le principal objet de ma précédente lettre.
Depuis on m'a fait part de la nouvelle que le citoyen Genest était en route et devait s'embarquer a Boulogne sur Mer, ce qui aurait donné de la satisfaction au magistrat ministre s'il n'avait appris en même tems que ce citoyen était accompagné par un nommé Mandrillon, son secrétaire, qui est odieux ici, même aux patriotes, par les écrits orduriers et calomnies infames qu'il avait fait imprimer ici dans la dernière révolution et dont alors il était payé par Guignard St. Priest; un des patriotes de ces tems me disait hier: „Il faudrait qu'ils soient bien lâches", en parlant du gouvernement, „s'ils souffrent cet homme ici"; quoiqu'il en soit il me semble que c'est impolitique pour un ministre de se faire accompagner par des gens désagréables au gouvernement et marquées à la craie par le peuple de la Haye; sans doute Genest ne sait pas cela; je pense qu'il viendra me voir et je vous promets, citoyen, qu'il ne dépendra que de lui de réussir.
Hier et aujourd'hui les émigré's francais arrivent par centaines,
cette nuit ils ont couché quatre dans un lit au Parlement
d'Angleterre où je loge.
Ils repartent tous pour l'Angleterre, ne pouvant donner la
caution exigée; ils sont tout nus pour ainsi dire.
Ils prétendent avoir été pillés à Anvers par l'armée patriote; ce
qui est sûr c'est qu'ils sont dans un état deplorable.
Je me suis tenu enfermée crainte de rencontrer quelque ancienne connaissance, n'ayant nulle envie d'être caution: ils disent que Bruxelles est prise, cependant le ministre n'en avait pas encore la nouvelle ce matin, mais le courier de ce matin manque.
Ils avaient envie en grande partie de rester ici, croyant que la
cour stadhoudérienne les aurait protégés, mais la loi est une pour
toute la République et les aubergistes ont annoncé sans caution ne
prouvoir les garder que 24 heures; ceux arrivés hier sont repartis
ce matin presque tous pour Helvoetsluis pour s'embarquer pour
Londres.
Ma femme de chambre vient de voir partir quatre barques pleines.
Je vous assure, citoyen, que j'aurais désiré voir établir la correspondance directe entre vous et le magistrat ministre qui tient avec tant de sagesse le gouvernail de l'Etat; le Grand Pensionaire vous estime; on connait ici vos ouvrages et on est persuadé que j'ai dit vrai quand j'ai dit que vous ne vouliez qu'une franche et loyale amitié entre les deux Républiques, et je peux également vous protester que c'est le voeu sincère du gouvernement d'ici.
J'espère que je recevrai incessamment de vos nouvelles.
... (hier heeft Colenbrander een gedeelte weggelaten)
P. S. Je vous proteste que S. A. R. est dans le parti Hertzberg
et non
pas autrichien.
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