De brief zelf is niet bewaard gebleven, maar dit kladje is bij de
huiszoeking door het comité van waakzaamheid in beslag genomen.
Het is als alle kladjes behoorlijk rommelig en niet helemaal te
lezen, maar hieronder doe ik mijn best. Grote gedeelten van de
brief staan in vertaling bij Hardenberg pagina 83-84.
De brief komt ter sprake bij het derde verhoor door het comité van waakzaamheid op op 8 oktober 1795. De verhoren zijn bereikbaar via deze pagina, maar de betreffende tekst staat ook hier.
Hieronder achtereenvolgens:
■ stukjes vertaling voor zover het te lezen valt;
■ de notitie over de brief zoals die is voorgelezen in de
vergadering van 27 januari 1796 van de Provisionele Representanten
van 't Volk van Holland, zie
hier voor de context en
■ de bespreking van de brief bij het derde verhoor.
La Haye, le 5 avril 1705
Monsieur,
Permettez moi
Hier soir a la binne etant dans ma chambre, a prendre du caffe
avec mon hotesse, deux hommes me demandent sans attendre qu'on me
fasse de cendre suittent der meme cousite, entrent avec un air
fort insolent (onbeschaamd);
Étonné de voir deux inconnus, s'assoir chez moi sans que je leur
dis;
Que me voullez vous, messieurs;
N'este vous pas Madam La Baronne d'Aelders + faitese en aller
cette femme, nous avond a vous parler
Non Messieurs, je m'appelle Madame d'Aelders tant court + et je
nái point de secrets pour cette dame, que d'ailleurs n'entent pas
le françaois;
Qu'avez vous a me dire, je ne vous connois pas.
Nous sommes commissaires des Emigrées françois, nous venons pour
vous interroger. Vous ettes françois.
Non messieurs, (je) suis Hollandoise, née, elevée et marie en
Hollande
N'ímporte, vous avec demeure en France
Oui, 24 ans.
Vous estes sortti depuis peu de la France.
Depuis le mois d'Octobre.
Vous etiez pour la révolution, vous aves donné dans le pot au
mois
Quel droit avez vous de m'interroger, montrez moi votre pouvoir.
Nous sommes commissaires françois et nous savons que vous avez
recu chez vous a Paris de ses scelerats, vous estes denoncer(?) a
la police,
Le ton menacant ?? mon hotesse
Je leur dit je ne sais si vous estes des commissaires ni ce que
vous estespour oser venir insulter les habitans d'un pais qui vous
accorde hospitalité, sachez que je n'ai jamais recu chez moi des
schelerats, au moins que ce fut aujourd'hui.
Je vous ?? de me delivre(?) de votre visite inquisitorial. Je n'ai
aucune comte a vous rendre.
Ils se sont en allé en ??ant me menacer au point que mes hostes
tout effrayé de leur gestes, m'en conseiller a porte des
plaindres.
Il paroit que ses messieurs ont fait apprentéssage sous Breteuil
et le Noir qui me persecuterent pour mon attachement pour ma
patrie et la Maison d'Orange et que leurs amis me persecuteroient
ici sous un autre pretexte.
Quoi qu'il en soit, j'en demande justice et ??tion comme
citoyenne de cette republique, monsieur, car ses messieurs m'ont
menacé de me faire quiter la Haye, ou arresté.
(...)
Votre tres humble et devoué servasnte,
Honoré moi d'un mot de consolation, monsieur,
Op den 5 April van dat zelfde jaar schreef zy aan
den Raadpensionaris, na geklaagt te hebben over zekere insolentien
haar in haar huis door Fransche Emigranten aangedaan;
"Het komt my voor dat die Heeren school gelegen hebben by Breteuil
en le Noir die my vervolgden, uit hoofde van myn verkleefdheid aan
myn Vaderland en het Huis van Oranje."
Aan de gearresteerde voorgeleesen zijnde seekere missive beginnende Permettez, en gevraagd zijnde hetgeen in artikel staat vermeld, zegt dat zij altijd aan het huis van Orange in soverre is geattacheerd geweest, als met de grondwettige constitutie overeenkwam.
Je bent hier: Opening → Bronnen → NL-HaNa → Tg 3.02.01 → invnr 492 → brief 05-04-1793