Deze brief komt uit Nationaal Archief, toegang 3.01.26, Archief
van raadpensionaris Laurens Pieter van de Spiegel, zie hier voor een overzicht van
alle uit deze toegang opgenomen stukken. Dit komt uit invnr 50,
een van de kopieboeken van de uitgaande post van Van de Spiegel.
Deze brief is gedeeltelijk ook afgedrukt in Nederland en de
revolutie 1789-1795, door Herman Colenbrander. Zie de
vermelding bij pagina 165 in het
overzicht van dat boek. In de tekst hieronder wordt
aangegeven welke gedeeltes niet door Colenbrander opgenomen zijn.
Het onderstaande is een letterlijke weergave, alleen heb ik
omwille van de leesbaarheid regeleindes en interlinies toegevoegd.
Dingen die Van de Spiegel afkort (bijvoorbeeld Mad. voor Madame)
zijn hier voluit geschreven. Als hij onderaan een bladzijde komt
begint hij nogal te kriebelen, wat de leesbaarheid niet ten goede
komt.
Met Br. op het eind wordt Breda bedoeld, en het aftreden als commandant van die stad door generaal de Maillebois ten faveure van de oudste zoon van de stadhouder (de latere koning Willem I).
a Madame d'Alders a Paris
le 7 Mey 1790
J'ai vu avec quelqu'étonnement, Madame, par votre lettre du 29 avril, combien mal sont informés de la nature de notre gouvernement ceux qui se donnent la peine de le censurer: j'en ai été d'autant plus surpris qu'il existe une infinité de livres en plusieurs langues et surtout en français qui donnent une idée assez claire de la constitution et des fonctions de toutes les personnes et place.
Votre plan, Madame, de faire des amis et des défenseurs de cette
constitution de ceux qui en sont les frondeurs et les
antagonistes, est très-louable et très-digne de votre zèle;
cependant j'ose vous observer que tant que cela se passé entre
vous et vos amis, il ne tire a aucune conséquence et ne peut
compromettre personne;
je n'ai donc pas besoin d'apprécier les argumens dont vous vous
êtes servie pour plaider In bonne cause, quoiqu'il y eût beaucoup
a dire sur les portraits que vous avez tracés des deux personnages
mentionnés dans votre lettre, auxquels il serait trés difficile de
les reconnaitre;
mais comme il parait qu'il a été question de ma personne et de
mon ministère, je ne puis pas me dispenser de vous présenter une
réflexion sur la demande que vous me faites pour que je vous
envoyasse une instruction de mes fonctions et de leurs rapports
avec le Stadhoudérat, et cela dans le dessein de détromper
quelques-uns de vos amis, membres de l'Assemblée Nationale;
vous sentez trop, Madame, sans que j'aie besoin de le dire, que
je ne puis ni ne dois pas faire l'apologie de ma façon de penser
devant ces messieurs, et beaucoup moins soumettre mes instruetions
qui sont la règle de mes devoirs a leur examen et jugement.
II suffit pour moi de les connaitre,
de les observer et d'en repondre à mes Superieurs.
?? je me flatte que pour ?? que vos amis m'?? connu, il ne
m'auroient pas cru homme à trahir mes devoirs pour qui, ou pour
quelle chose que ce soit; celui qui ne tient a sa place, que pour
autant que le service de la patrie l'exige, qui n'y cherche rien
que la vraie felicité de ses concitoyens en la satisfaction de sa
propre conscience, n'est pas fait pour être un instrument de
despotisme. –
Aussi est-ce une ridicule absurdité de parler de despote et de
despotisme à l'egard d'une République, ou la douceur du
gouvernement et l'egalite des droits des ?? citoyens, sont
peut-etre postes jusque'à l'excès.
Pour toute nouvelle d'ici je puis vous mander, que monsr. de M.
vient de resigner son gouvernement de Br. en faveur de l'ainé des
jeunes Princes d'Orange; qui sera au comble de sa joye de se
trouver a l'age de 18 ans pourvu du gouvernement d'une belle ville
frontière appartenant au domain de sa Maison depuis 3 a 4 siècles
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