TRANSCRIPTIE van een brief van Van de Spiegel aan Etta dd 18 januari 1790

Deze brief komt uit Nationaal Archief, toegang 3.01.26, Archief van raadpensionaris Laurens Pieter van de Spiegel, zie hier voor alle stukken die uit dat archief zijn opgenomen. Dit komt uit invnr 50, een van de kopieboeken van de uitgaande post van Van de Spiegel.

Deze brief is deels ook afgedrukt in Nederland en de revolutie 1789-1795, door Herman Colenbrander. Zie de vermelding bij pagina 160 in het overzicht van dat boek.

Hieronder is een volledige transcriptie van de brief uit het archief van Van de Spiegel, waarin ook wordt vermeld welke gedeeltes niet door Colenbrander zijn opgenomen.

Omwille van de leesbaarheid heb ik in onderstaande enkele regeleindes en interlinies toegevoegd. Dingen die Van de Spiegel afkort (bijvoorbeeld Mad. voor Madame) zijn hier voluit geschreven. Als hij onderaan een bladzijde komt begint hij nogal te kriebelen, wat de leesbaarheid niet ten goede komt.

Eronder heb ik de vertaling opgenomen van een klein stukje van zijn brief, namelijk het stukje waar het gaat over het door haar opgezonden manuscript.


Transcriptie

Het eerste gedeelte van de brief is niet door Colenbrander opgenomen


aan Madame d'Alders te Parijs
sHage den 11 Maart 1790

Madame!

Je vous dois mille remerciemens pour toutes vos lettres, qui me parviennent successivement à leur tems, et autant que je puis decouvrir en bon ordre;

Vanaf hier heeft Colenbrander het wél opgenomen:


il me semble, Madame, par votre dernière lettre du 4 de ce mois que vous étiez un pen inquiète sur le sort de votre manuscrit et je vous avoue que celui qui s'était chargé de la revision de la partie historiqne aurait pu y mettre plus de célérité, mais d'un autre côté il a mérité votre indulgence par l'exactitude avec laquelle il a rempli sa tâche, et par les justes éloges qu'il donne à l'auteur de cet ouvrage.

Enfin je viens de le retirer avec quelque peu de remarques sur des faits historiques qui peuvent être rectifiés sans peine, et je suivrai maintenant vos intentions en remettant le tont à M. le Comte de Meuron pour avoir soin de l'impression.

L'homme dont vous m'annoncez l'arrivée prochaine dans ce pays-ci y est fort connu, et il ne sera pas difficile d'observer ses démarches: je n'ignore pas qu'il y en a plusieurs de ses pareils dont les desseins et les travaux obscurs ne nous échappent point.

Au reste il n'y a rien de nouveau ici qui mérite votre attention: tout est tranquille dans le pays, et malgré les déclamations d'un de vos journalistes influé par nos patriotes, le commerce s'accroit à vue d'oeil, et ne ressent aucune suite des émigrations qui ne sont pas à beaucoup prés aussi considérables que ces messieurs le voudraient faire croire: aussi tous ceux qui témoignent leur désir de retourner dans leur Patrie sont reçus à bras ouverts, pourvu qu'ils se soumettent a la constitution et promettent de ne pas recommencer les manoeuvres précédentes.

De rest van de brief is niet opgenomen door Colenbrander:

Quant aux affaires etrangères, si les disportions de toutes les puissances de notre hémisphere sont aussi pacifiques que celles des cours alliée, il est à croire que les grands interets qui agitent actuellement l'Europe seront reglés sans effusion de sang.

Je vous assure, et vous pouves le dire hautement, que c'est une fausseté insigne, que la République s'ingère en aucune façon dans les affaires des Pais Bas, ou qu'elle s'oppose contre l'organisation de tel fouvernement que ces provinces voudroient se donner; l'umique interet que les puissances alliées y mettent est de prevenir que les Pais Bas ne deviennent le théatre d'une guerre, dont les suites entraineroient un danger incalculable pour les etats voisins.

Oserois je vous prier, Madame, de vouloir bien m'instruire, si vous avez reçu le billet en porteur de 600 Liv., que j'ai pris la liberté de joindre à ma lettre du 12 Fevrier, pour vous dedomenager en quelque manière des depenses aux quelles je comprend que votre zèle vous expose.

J'ai l'honneur d'être etc...

P.s.: Après avoir achevé ma lettre, je reçois la votre du 7.

Je crois y entrevoir, Madame, un peu d'humeur; vous me grondez encore au sujet du manuscript, vous me soupçonnez d'avoir peut être attribué à des vues d'interêt ce qui ne pouvoit etre que le fruit du zèle de plus pur; enfin vous vous plaignez de n'etre pas assez instruite de certain faits pour contredire les absurdités que quelques gazettiers ont l'audace de publier.

De grace rendre moi justice: ce qui regarde le MS est depandit; pour le second point, est il possible que je puisse encourir un soupçon si peu conforme à ma conviction de votre manière de ?? noble et généreuse, et pour le troisième comment pourrais je vous instruire d'avance sur des faits qui n'existent que dans l'imagination de quelques nouvellistes.

Je vous assure sur mon honneur que non seulement il n'y a pas un mot de vrai, mais même aucune ombre de vraisemblance en tout ce qu'on vient de debitér dans la Gazette Universelle du 4 mars. relativement à la Compagnie des Indes, ni au pretendu negoce de la Cour Stadhouderienne conjointement avec le Fiscal van der Hoop, ni à une ?? extraordinaire des Etats des Provinces annoncées dans cette même feuille du 5 Mars, ni des articles que y devoient discutés, ni enfin des insultes aux quelles Madame de Spaan aurait été exposée.

Vous avez fort bien respondu Madame, dans le Spectateur, un seul trait de votre plume énergique suffit pour confondre ces detracteurs; mais on se ?? en rélevant continuellement ces mensognes grossieus(?), qui ne sont débités que pour provoquer les defenseurs de la bonne cause.


Klein stukje vertaling

Ik heb de indruk, Madame, door uw laatste brief van de vierde van deze maand dat u een beetje ongerust bent over het lot van uw manuscript, en ik moet bekennen dat degene die was belast met de herziening/revisie van het historische gedeelte wat meer snelheid erachter had kunnen zetten, maar aan de andere kant heeft hij uw toegeeflijkheid verdiend door de nauwgezetheid waarmee hij zijn taak heeft vervuld, en door de terechte loftuitingen die hij aan de auteur van dit werk geeft.
Tenslotte heb ik het teruggekregen met enkele weinige opmerkingen ten aanzien van de historische feiten die zonder moeite kunnen worden verbeterd, en ik zal nu uw bedoelingen volgen door het geheel te overhandigen aan M. de graaf van Meuron om voor het drukken zorg te dragen.

P.s.: Na mijn brief te hebben afgemaakt, ontving ik de uwe van de 7de. Ik voel daarbij Madame een weinig humeurigheid: u moppert weer op mij over uw manuscript, (...).



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