FRAGMENTEN uit Léopold Lacour, Les origines du féminisme contemporain, trois femmes de la Révolution, Olympe de Gouge, Théroigne de Méricourt, Rose Lacombe, Paris, 1900

Dit boek is uitgekomen in 1900, dus als Lacour Etta en de andere vrouwen 'voorlopers van het hedendaags feminisme' noemt, doelt hij op wat later de Eerste Feministische Golf genoemd wordt.

Het boek is als pdf op te halen op de site van gallica.fr.

Hieronder heb ik alleen bijgehouden waar Etta genoemd wordt. Cursief zijn mijn woorden, romein is Lacours tekst. Ik heb stukjes tekst letterlijk overgenomen, maar voor de overzichtelijkheid ben ik bij elke zin op een nieuwe regel begonnen en heb ik alinea's gescheiden door een witregel.


Fragmenten

(pagina 73)

In het hoofdstuk over Olympe de Gouge beschrijft Lacour de bijeenkomst van de Vrienden van de Waarheid van 26 november 1790:

L'orateur, sans doute, était un homme, Rousseau, "jeune élégant", dit le voyageur Halem, et "il ne put arriver au bout, sa gesticulation théàtrale et son long exorde plein de fades flatteries" ayant rebuté la partie masculine de l'auditoire; mais les femmes l'applaudirent "bruyamment" et lui témoignèrent "un tel intérèt qua quelques-unes montèrent à la tribune" pour reprocher aux hommes leur impolitesse.

Si Olympe avait été de ces femmes, on le saurait par elle; et, du reste, si elle avait fréquenté au Cercle social, elle n'aurait pas laissé prendre le rôle de défenseur du féminisme, après ce Rousseau, à la Hollandaise Etta Palm, née Aelders, ou d'Aelders, qui fut, en effet, plusiers fois, en 1790 et 1791, l'avocat écouté des droits de la femme dans ce club du Palais-Royal.

Du moins, elle aurait parlé, elle aussi, et, comme ceux d'Etta Palm, on aurait ses discours.

En supposant mème qu'ils eussent péri, il s'en trouverait des échos dans le journal de Fauchet, la Bouche de fer, et peut-être dans d'autres journaux.

(pagina 79)

Nog steeds in het hoofdstuk over Olympe de Gouge denkt lacour dat die weinig belang zal hechten aan het pleidooi van de markies van Condorcet voor vrouwenrechten. En ook aan Etta's bijdragen:

Quant aux discours d'Etta-Palm au Cercle social, ils furent sans doute imprimé l'un après l'autre, puis réunis dans une brochure qui parut en septembre 1791, sous le titre: Appel aux Francoises sur la régénération des moeurs et nécessité de l'influence des femmes dans un gouvernement libre; mais Olympe les eût-elles lus, il n'importerait guerre.

Aucun de ces discours, pourtant curieux, n'a réellement l'importance d'un manifeste!

(pagina 271)

In het hoofdstuk over Théroigne de Méricourt gaat het over Claude Basire. Ik vraag mij af hoe Lacour weet van de betrekking tussen Etta en Basire, want pas in 1926 publiceert Mathiez de briefwisselingen tussen Etta en Basire, zie hier.

Mais voici l'heure, pour Basire, d'aller "dénoncer" aux Jacobins.

"Attendez-moi", fait Théroigne, "je vais mettre un peu de rouge, prendre mon éventail, mon parapluie, mon mantelet, ma pique, mes pistolets... et j'irai avec vous à la Jacobinière."

Joie de Basire: "Un seul regard de vos beaux yeux va m'inspirer à la tribune les plus jolies choses."

La vérité, c'est que Basire eut pour maitresse non pas Théroigne, mais la baronne Palm-Aelders, ou d'Aelders; et c'est que Théroigne, en 1792 et 1793, fit la même "Minerve" quén 1789-1790.

"Sa société était recherchée par un grand nombre de députés, sans qu'on lui ait connu d'amant." (Choudieu)

(pagina 335)

In het hoofdstuk over Rose Lacombe gaat het over vrouwenclubs. De genoemde 'Société des républicaines révolutionnaires' is opgericht in mei 1793, als Etta al weer in Nederland is, en Lacour heeft het - net als ik in het boek - over het eerdere 'verdwijnen' van de Vriendinnen van de Waarheid. In een noot merkt hij op dat er in de tussentijd ook een in april 1792 door Théroige de Méricourt opgerichte vrouwensocieteit heeft bestaan.. :

Selon toute vraisemblance, Lacombe fut de ces premières 'Républicaines révolutionnaires'.

Quant à leur Société, c'était à Paris le premier club tout féminin depuis la disparition de la Société des 'Amies de la vérité' qu'avait fondée la hollandaise Palm-Aelders ou d'Aelders,

Et ce fut le seul.

Nos recherches pour découvrir un registre de ses délibérations n'ont pas abouti; mais il y a de sa brève et brulante existence des traces assez nombreuses pour une histoire à peu près suffisante que nous allons essayer d'écrire.

Nous aurions voulu y joindre une sorte de 'curriculum vitae' des principales Sociétés exclusivement ou surtout féminines qui se formèrent en province de la fin de 1790 ou du commencement de 1791 à 1793; les difficultés de la tâche ont réduit notre ambition; nous donnerons seulement quelques notes, en particulier sur trois de ces clubs, celui de Dijon, celui de Besançon et celui de Lyon, antérieurs tous les trois à la Société parisienne ou Lacombe s'illustra.

Ces jours ouverts sur le mouvement révolutionnaire féminin et féministe en province établiront qu'il y fut, spontanément, aussi vif qu'à Paris, si ce n'est plus.

(pagina 337)

Als hij het dan over vrouwenactiviteiten in de provincie heeft, komt het plaatsje Creil (of Creil-sur-Oise) opduiken:

Non loin de Paris, à Creil, il y avait également un club de citoyennes, fondé, semble-t-il, vers la fin de 1790.

D'accord avec la municipalité, ces citoyennes, qui étaient des amazones, formant une compagnie de la garde nationale de Creil, décernèrent à Palm d'Aelders, le 8 février 1791, le titre de membre honoraire de cette garde nationale, avec la cocarde et la médaille.

"Heureuses citoyennes de Creil," s'écria la Hollandaise, dans son discours de remerciement, "quel droit n'ont pas à votre reconnaissance les sages magistrats qui vous gouvernent, ces hommes éclairés qui osent fouler aux pieds ces préjugés, enfants de l'ignorance, dont on se plaisait à nous environner pour nous entretenir dans une oisive et humiliante nullité."

Parlant ensuite de la médaille, ce sera, proclamait-elle, "l'épée d'honneur qui couvrira mon cercueil."

(pagina 338)

Over pogingen tot samenwerking tussen vrouwengroepen:

Palm d'Aelders conçut ou du moins exposa (23 mars 1791) le projet d'une fédération nationale de Sociétés de femmes ou de Sociétés fraternelles, qui aurait eu pour centre le Cercle social, fondé, comme on sait, par Fauchet.

(pagina 403)

Over het verbod op vrouwensociëteiten in oktober 1793 en de rol die Claude Basire daarbij speelt:

Le féminisme apparut à la Montagne, en octobre 1793, comme l'allié du socialisme et, à la fois, du modérantisme; voilà surtout, pourquoi il fut frappé.

Car enfin, - s'il est nécessaire d'y insiter - il y a une grande différence entre la thèse d'Amar et celle de Basire; celle-ci uniquement de salut public, on pourrait dire d'opportunisme révolutionnaire.

Loin de contester le droit politique naturel des femmes, Basire le reconnaissait implicitement d'un bout à l'autre de son discours, et plus sensiblement dans ces dernier mots, que nous n'avons pas cités: "Je demande que révolutionnairement ... ces associations soient interdites, au moins pendant la Révolution."

L'ancien ami de Théroigne en de Palm-Aelders se retrouve dans cet "au moins pendant la Révolution", où il y avait presque une promesse; et, en réfléchissant, on arrive à penser que, peut-être, si la guerre n'avait pas fait dévier la Révolution en la jetant dans la Terreur, le mouvement féministe eût réussi.



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