Le courrier de Paris dans les 83 départements bestaat
vanaf 3 augustus 1790. Vanaf maart 1791 noemt het blad zich Le
Courrier des LXXXIII départemens maar dat is te veel
geneuzel om ons echt mee bezig te houden. Het blad is gevestigd in
de rue J.J. Rousseau, in het huis van de afgevaardigde en
journalist Antoine-Joseph Gorsas die het blad heeft opgericht en
runt.
Op 9 of 10 maart 1793 wordt dat huis bestormd en vernield en niet
lang daarna houdt de Courrier op te bestaan.
Een overzicht van de plekken waar scans van het blad te vinden
zijn staat op deze pagina. Sommige zijn via googlebooks
gedigitaliseerd en als pdf op te halen. Een rechtstreekse link
naar de editie van 25 juli met daarin Etta's artikel is https://www.retronews.fr/journal/le-courrier-de-paris-dans-les-83-departemens/25-juillet-1791/1247/2797063/11
De hieronder, na enkele aankondigingen, opgenomen brief van Etta
is een reactie op de aanval die de Gazette universelle op
19 juli op haar heeft ingezet, zie op deze pagina, en die door
enkele andere kranten min of meer is overgenomen.
Madame la baronne d'Aedeler, aussi arretée, nous a écrit une
lettre de laquelle nous rendrons compte.
Nous recevons une itérative lettre de madame la baronne
d'Aelders: cette dame Hollandoise, traitée avec tant de rigueur
dans la gazette universelle, relativement à son arrestation, &
qui a été aussi-tôt remise en liberté; nous y ferons croit, mais
nous désirerions que, forte de son innocence prouvée, elle voulut
bien nous adresser une seconde édition de sa lettre; nous
craignons que dans la premiere elle ait trop écouté les mouvemens
d'une juile colere...
Madame d'Etta-Palm, née d'Aelders, a été gravement attaquée dans
la gazette universelle. Cette attaque étoit injuste dans son
principe, & injurieuse lors même que son principe eut été
fondé. En effet, il n'étoit pas généreux de saisir le moment ou
madame d'Aelders étoit privée de sa liberté, pour se livrer à une
vengeance particulière. Mais ce qui rend le tort plus grave, c'est
que jamais on n'a pensé à arreter cet dame, & que l'article de
gazette universelle a tellement prévenue les esprits, que nous
avons cru nous-mêmes que la lettre qu'on va lire étoit écrite des
prisons de l'Abbaye, lorsqu'elle nous étoit adressée en tout état
de liberté de la maison ou loge cette étrangère.
A l'Auteur du Courrier, le 20 Juillet 1791
“J'ai prouvé au Cercle social que le sieur Cerisier, l'un des
auteurs de la Gazette universelle, étoit gratifié par le ci-devant
ministre Guignard, d'une pension de 1000 liv. sur la liste des
réfugiés hollandous, pour calomnier le gouvernement de la
république de Hollande, ma patrie; j'ai prouvé que cette
république desiroit entretenir la bonne harmonie qui existoit
entr'elle & la France, & que tant qu'elle dureroit,
l'Empereur ne pouvoit point augmenter les troupes dans les
provinces belgiques, & par conséquent rien entrependre contre
la France; je fus applaudie.
Le sieur Cerisier, se voyant confondu, vouloit se tirer d'affaire
par quelque personnalité; mais il reçut des marques non équivoques
probation de l'assemblée, & fut obligé de quitter la tribune.
Voilà le motif de la haine.
J'ai eu l'honneur de proposer avec succès, à cette même société,
un établissement de bienfaisance & de trouver le moyen, par
une contribution volontaire, de pourvoir à l'éducation des enfans
pauvres, MM. les imprimeurs de la Bouche de fer nous ont preté un
local pour tenir provisoirement nos séances.
Voila à quoi se borne mon influence sur les principaux agens de
cette sociëté.
Je me suis j'amais permis de fixer mon opinion pour ou contre la
royauté, ne me croyant pas assez instruite pour décider une
question si importante.
Pour ce qui regarde la généalogie qu'il me prète, que n'a-t-il dit
la vérité! je n'aurois pas, dans ce moment à combattre, pour mes
intérêts, avec une famille puissante.
La fille d'un aubergiste, qu'il dit être en correspondance
habituelle avec les chefs de la patrie, prouve au moins de la
conduite, de l'esprit & de l'éducation , &c.
Je vois quelquefois, dit-il, le ministre de Prusse: la sieur
Cerisier ne peut ignorer que ce ministre n'adhere pas les
intrigans.
Pour moi je borne mes intrigues à conserver, par la
continuationd'une conduite intacte, l'estime & l'amitié que
m'ont accordées quelques patriotes integres, quelques femmes
estimables.
Ma plume & mes démarches sont & feront toujours employées
en faveur des infortunés, & les larmes d'un seul malheureux
que j'ai l'bonheur d'effuyer, me dédommagent amplement des
sifflemens de la calomnie.
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