TRANSCRIPTIE van een brief van Etta aan stadhouder Willem V ergens mei/juni 1794, met TRANSCRIPTIE/VERTALING van een bijgevoegde notitie

Deze brief en notitie bevinden zich in invnr 746 van het Archief van stadhouder Willem V Batavus dat met toegangsnummer A31 berust bij het Koninklijk Huisarchief. Zie een overzicht van alle stukken die uit dat archief opgenomen zijn.


Eerst de transcriptie van de vier kantjes tellende brief, dan, onder de balk, de transcriptie van de bijgevoegde notitie van twee kantjes, en na een volgende balk daar weer onder de vertaling van de notitie.


Transcriptie

Monseigneur

J'ai pris la liberté d'ecrire le 17 de ce mois a S.A.S. Mgr le Prince Hereditaire, votre illustre fils, Monseigneur, pour solliciter un moment d'entretiens avec lui ou le prince Frederic.

Le but de cette demande etoit que je croijois pouvoir lui procurer un prompte et avantageuse échange pour nos pauvres prisonniers de guerre, de plus un autre objet que je suposois digne de l'attension d'un commandant en chef de l'armé de la Republique.

Son Altesse Serenissime n'a pas crus pouvoir me l'accorder. Je me resigne, mais qu'il me soit permis de vous observer, Monseigneur, que si les ministres du Roy de France n'eussent pas eu plus d'egards pour moi en auoust et 7b 1787, je n'aurois pu rendre vains les sollicitations de M. de Ternant, Mesd Champcenest et Brancas aupres de l'indecis ministre confesseur

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comme il leur plaisait a le caracterise, et empecher que l'ordre partit pour la marche du camp de Givet contre la constitution de cette Republique.

Ah, aurois je jamais pu croire que les ennemis que je me suis fait, pour servir pendant 10 ans avec zêle, ardeur et fidellite ma patrie et son chef, seroient plus juste a mon egard qu'eux, que apres avoir abbandonné une existance heureuse pour donner une nouvelle preuve de ma fidellite a l'un et l'autre je serois non seulement abbandonne d'eux dans ma détresse, mais traité avec une froideur que l'on prendrai pour du mépris, lorsque de ceux qui ont voulu les perdre, trouvent une acces facile aupres d'eux.

J'en appelle a votre coeur juste et genereux, Monseigneur, que peut on me reprocher. Depuis 14 mois que je traine ici mon existance, je defie que l'on trouve dans ma conduite publique ou privé, mes actions, ou mes paroles, un sujet de blame.

Qu'il me soit donc permis, prince cherie, d'avoir la satisfaction de vous dire et a S.A. Royale ce que j'ai fait pour l'un et l'autre, ainsi pour son auguste

(vel 3)

frère avant et depuis l'année 1788, sans etre connue et sans briguer aucune recompense. Outre les preuves quelque personnes qui sont encor existans peuvent vous certifier la verité.

De grace, ne croyé pas, Monseigneur, que c'est pour vous extorquer des bienfaits. Celle que mon coeur ambitionne, c'est de me mettre a meme de vous rendre des nouveaux services ainsi que a ma patrie, et je serois en état si on me accordoit la confiance que je merite, aijant passé a toute epreuves.

Ce n'est point des apparitions eclatant, non Monseigneur, daigné me distinguer des etres frivole. La vanité est l'apanage des sots. Quant l'amour du bien est un besoin de la nature on ne s'amuse pas avec des pochets.

Que Votre Altesse Serenissime daigne jetter un coup d'oeil sur la note ci joint et vous verrai, Monseigneur, que je ne suis pas indigne de la faveur que je demande, que tout les jours sont pour moi les premiers de l'an quant il s'agit de faire des voeux pour la prosperité de ma patrie et implorer l'elite des benedictions celeste sur elle et l'illustre maison d'Orange que je regarde comme un et indivisible avec la patrie.

(vel 4)

Je suis avec profond respect

Monseigneur
de Votre Altesse Serenissime
Tres humble et obbeissante servante
veuve Palm née Aelders


Note

La ville de Lions et ses pretieuse manufactures sont, si non detruit, au moins pour bien des années sans vigeur.

Ne seroit il pas possible d'etablir dans cette republique une partie de l'industrie qui faisoient la richesse de Lions, par exemple les broderies, qui faisoient vivre milliers de personnes. Femmes, enfans, viellards, infirmes, tout etoient occupé a brodér, les hoppitaux étoit remplis de metiers a broder.

Ne pouroit on pas etablir de meme ici dans des maisons d'orphelins des metier de broderies? Par ce moyen une jeune fille qui gagne actuellement en faisant une chemise en deux ou trois jours 6 sols, savoit bientot a meme de gagne 12 et 15 sols par jour avec la broderie.

Et un objet de luxe qui fait sortir beaucoup

(vel 2)

d'argent du pays deviendroit non seulement une source de subsistance pour les pauvre, mais encor une nouvelle branche de commerce.

Pour accompagne mes reflexions d'un mojen d'execution, Monseigneur, j'offre au gouvernement deux annees, et plus si le ciel m'accorde la santé, pour instruire dans une maison d'orphelins que l'on voudra m'indiquer, les jeunes filles dans tout genre de broderies, ou soye des couleurs unies ou en blanc, chenille, passe ou crochet, enfin dans generalement toute les broderies, et peut donner des preuves de mon habilite dans ce genre de travail.

Si vous approuvé mon projet, Monseigneur, Votre Altesse Serenissime voudra bien me faire parvenir ses ordres.

Veuve Palm née d'Aelders


Vertaling van de notitie

De stad Lyon en haar kostbare handwerkateliers zijn, zo al niet verwoest, dan toch tenminste voor verschillende jaren buiten werking.

Zou het niet mogelijk zijn om in deze republiek een deel van die industrie, die de rijkdom van Lyon uitmaakte, uit te bouwen.

Bijvoorbeeld het kantwerk, dat duizenden personen, vrouwen, kinderen, zwakke grijsaards deed overleven.

Allen hielden zich bezig met kantwerk, de opvanghuizen waren plaatsen bij uitstek waar de stiel van het kantwerken werd uitgevoerd.

Zouden wij hier niet op dezelfde manier, in de weeshuizen, de stiel van het kantklossen kunnen invoeren.

Op deze manier zou een jong meisje, dat nu 6 stuivers verdient in 2 of 3 dagen met het maken van een hemd, dan binnenkort gemakkelijk in staat zijn om op één dag  12 tot 15 stuivers te verdienen met kantwerken.

En een luxeobject, dat geld doet rollen in het land, zou niet alleen een bron van overleven zijn voor de armen maar ook een nieuwe bron van handel. 

Om mijn overwegingen praktisch uitvoerbaar te maken, Excellentie, bied ik de overheid twee jaar van mijn leven en meer indien de hemel mij gezondheid gunt, om les te geven in een weeshuis, dat men mij aanwijst, aan jonge meisjes in alle soorten kantwerk, of in het bewerken van zijdestoffen, in kleuren of in het wit, of van natuurzijde, of in haakwerk, kortom in het algemeen in alle soorten van handwerk en zodoende bewijs leverend van mijn vaardigheid in dit soort werk.

Als u uw goedkeuring verleent aan mijn project, weledele Excellentie, wees dan zo vriendelijk om mij uw orders te laten geworden,

Weduwe Palm geboren Aelders



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