Deze brief en notitie bevinden zich in invnr 746 van het Archief van stadhouder Willem V Batavus dat met toegangsnummer A31 berust bij het Koninklijk Huisarchief. Zie een overzicht van alle stukken die uit dat archief opgenomen zijn.
Eerst de transcriptie van de vier kantjes tellende brief, dan,
onder de balk, de transcriptie van de bijgevoegde notitie van twee
kantjes, en na een volgende balk daar weer onder de vertaling van
de notitie.
Monseigneur
J'ai pris la liberté d'ecrire le 17 de ce mois a S.A.S. Mgr le
Prince Hereditaire, votre illustre fils, Monseigneur, pour
solliciter un moment d'entretiens avec lui ou le prince Frederic.
Le but de cette demande etoit que je croijois pouvoir lui procurer
un prompte et avantageuse échange pour nos pauvres prisonniers de
guerre, de plus un autre objet que je suposois digne de
l'attension d'un commandant en chef de l'armé de la Republique.
Son Altesse Serenissime n'a pas crus pouvoir me l'accorder. Je me
resigne, mais qu'il me soit permis de vous observer, Monseigneur,
que si les ministres du Roy de France n'eussent pas eu plus
d'egards pour moi en auoust et 7b 1787, je n'aurois pu rendre
vains les sollicitations de M. de Ternant, Mesd Champcenest et
Brancas aupres de l'indecis ministre confesseur
comme il leur plaisait a le caracterise, et empecher que l'ordre
partit pour la marche du camp de Givet contre la constitution de
cette Republique.
Ah, aurois je jamais pu croire que les ennemis que je me suis
fait, pour servir pendant 10 ans avec zêle, ardeur et fidellite ma
patrie et son chef, seroient plus juste a mon egard qu'eux, que
apres avoir abbandonné une existance heureuse pour donner une
nouvelle preuve de ma fidellite a l'un et l'autre je serois non
seulement abbandonne d'eux dans ma détresse, mais traité avec une
froideur que l'on prendrai pour du mépris, lorsque de ceux qui ont
voulu les perdre, trouvent une acces facile aupres d'eux.
J'en appelle a votre coeur juste et genereux, Monseigneur, que
peut on me reprocher. Depuis 14 mois que je traine ici mon
existance, je defie que l'on trouve dans ma conduite publique ou
privé, mes actions, ou mes paroles, un sujet de blame.
Qu'il me soit donc permis, prince cherie, d'avoir la satisfaction
de vous dire et a S.A. Royale ce que j'ai fait pour l'un et
l'autre, ainsi pour son auguste
frère avant et depuis l'année 1788, sans etre connue et sans
briguer aucune recompense. Outre les preuves quelque personnes qui
sont encor existans peuvent vous certifier la verité.
De grace, ne croyé pas, Monseigneur, que c'est pour vous extorquer
des bienfaits. Celle que mon coeur ambitionne, c'est de me mettre
a meme de vous rendre des nouveaux services ainsi que a ma patrie,
et je serois en état si on me accordoit la confiance que je
merite, aijant passé a toute epreuves.
Ce n'est point des apparitions eclatant, non Monseigneur, daigné
me distinguer des etres frivole. La vanité est l'apanage des sots.
Quant l'amour du bien est un besoin de la nature on ne s'amuse pas
avec des pochets.
Que Votre Altesse Serenissime daigne jetter un coup d'oeil sur la
note ci joint et vous verrai, Monseigneur, que je ne suis pas
indigne de la faveur que je demande, que tout les jours sont pour
moi les premiers de l'an quant il s'agit de faire des voeux pour
la prosperité de ma patrie et implorer l'elite des benedictions
celeste sur elle et l'illustre maison d'Orange que je regarde
comme un et indivisible avec la patrie.
Je suis avec profond respect
Monseigneur
de Votre Altesse Serenissime
Tres humble et obbeissante servante
veuve Palm née Aelders
La ville de Lions et ses pretieuse manufactures sont, si non
detruit, au moins pour bien des années sans vigeur.
Ne seroit il pas possible d'etablir dans cette republique une
partie de l'industrie qui faisoient la richesse de Lions, par
exemple les broderies, qui faisoient vivre milliers de personnes.
Femmes, enfans, viellards, infirmes, tout etoient occupé a brodér,
les hoppitaux étoit remplis de metiers a broder.
Ne pouroit on pas etablir de meme ici dans des maisons
d'orphelins des metier de broderies? Par ce moyen une jeune fille
qui gagne actuellement en faisant une chemise en deux ou trois
jours 6 sols, savoit bientot a meme de gagne 12 et 15 sols par
jour avec la broderie.
Et un objet de luxe qui fait sortir beaucoup
d'argent du pays deviendroit non seulement une source de
subsistance pour les pauvre, mais encor une nouvelle branche de
commerce.
Pour accompagne mes reflexions d'un mojen d'execution,
Monseigneur, j'offre au gouvernement deux annees, et plus si le
ciel m'accorde la santé, pour instruire dans une maison
d'orphelins que l'on voudra m'indiquer, les jeunes filles dans
tout genre de broderies, ou soye des couleurs unies ou en blanc,
chenille, passe ou crochet, enfin dans generalement toute les
broderies, et peut donner des preuves de mon habilite dans ce
genre de travail.
Si vous approuvé mon projet, Monseigneur, Votre Altesse
Serenissime voudra bien me faire parvenir ses ordres.
Veuve Palm née d'Aelders
De stad Lyon en haar kostbare handwerkateliers zijn, zo al niet
verwoest, dan toch tenminste voor verschillende jaren buiten
werking.
Zou het niet mogelijk zijn om in deze republiek een deel van die
industrie, die de rijkdom van Lyon uitmaakte, uit te bouwen.
Bijvoorbeeld het kantwerk, dat duizenden personen, vrouwen,
kinderen, zwakke grijsaards deed overleven.
Allen hielden zich bezig met kantwerk, de opvanghuizen waren
plaatsen bij uitstek waar de stiel van het kantwerken werd
uitgevoerd.
Zouden wij hier niet op dezelfde manier, in de weeshuizen, de
stiel van het kantklossen kunnen invoeren.
Op deze manier zou een jong meisje, dat nu 6 stuivers verdient in
2 of 3 dagen met het maken van een hemd, dan binnenkort
gemakkelijk in staat zijn om op één dag 12 tot 15 stuivers
te verdienen met kantwerken.
En een luxeobject, dat geld doet rollen in het land, zou niet
alleen een bron van overleven zijn voor de armen maar ook een
nieuwe bron van handel.
Om mijn overwegingen praktisch uitvoerbaar te maken, Excellentie,
bied ik de overheid twee jaar van mijn leven en meer indien de
hemel mij gezondheid gunt, om les te geven in een weeshuis, dat
men mij aanwijst, aan jonge meisjes in alle soorten kantwerk, of
in het bewerken van zijdestoffen, in kleuren of in het wit, of van
natuurzijde, of in haakwerk, kortom in het algemeen in alle
soorten van handwerk en zodoende bewijs leverend van mijn
vaardigheid in dit soort werk.
Als u uw goedkeuring verleent aan mijn project, weledele
Excellentie, wees dan zo vriendelijk om mij uw orders te laten
geworden,
Weduwe Palm geboren Aelders
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