Deze brief bevindt zich in invnr 746 van het Archief van stadhouder Willem V Batavus dat met toegangsnummer A31 berust bij het Koninklijk Huisarchief. Zie een overzicht van alle stukken die uit dat archief opgenomen zijn.
Drie kantjes. De transcriptie is overgenomen uit Schenkeveld.
Aanleiding voor de brief is dat de kleinzoon van Willem V de
leeftijd van één jaar heeft bereikt
Monseigneur
Illustre chef de ma chère patrie, que de graces a rendre a l'Etre
Supreme dans ce jour d'allegresse. Un jeune héros, digne heritier
de vos vertus comme de vos droits et de notre amour, au milieu de
nous en bonne santé, rendue a vos embrassemens, a la tendresse
d'une epouse cherie et de son auguste mere allarmee.
Un autre fils, non moins pretieux a ses illustre parens qu'a sa
patrie, pour la defense duquel il a si genereusement repandu son
sang, a eté rendu a nos prieres, a nos voeux, et a la
reconnaissance de tout les vrais Bataves!
L'anniversaire d'un objet de nos desirs,
de votre tendresse et un nouveau chainon au liens indissoluble
entre cette republique et l'illustre maison d'Orange.
Dieu veuillie conserver dans sa grace le pretieux enfant, pour
etre un jour a nos neveux ce que les immortels ancestres ont été a
nos peres, ce que sont les pères pour nous: digne chefs de notre
patrie, le rempart de notre constitution, de la liberte, de la
prosperite et de l'indepandance des Bataves.
Digne et respectable chef de la nation batave, qu'il me soit
permis de vous feliciter ainsi que a votre Royale Epouse dans cet
heureux jour.
Qu'il me soit permis de vous dire, prince cherie, que je partage
votre satisfaction, comme j'ai partagé dans ma modeste retraite
vos inquiettudes et vos angoisses.
En ne vous connaissant que par vos ennemis mon coeur vous
cherissait ainsi que votre vertueuse epouse; quant ceux dont
c'ettoit le devoir de vous defendre contre des attrosse
calomniateurs se cachoit, j'osois decendre dans l'arrenne contre
les plus acharnées.
Et vous le savez, mon prince,
je n'avois pas seulement l'honneur d'etre connue de vous lorsque
j'adressois au Bn de Bentinck le S. Verriere pour vous reveler a
Mastrigt le complot infame formé contre vous et le duc de
Brunswijk alors a Aix la Chappelle; peut etre ne l'avez vous
jamais su que ce fut moi.
Jugé, Monseigneur, quel doivent etre mes sentimens et mon
attachement depuis que je suis a meme de voir vos vertues
sociales, votre humanité, votre bonté naturelle, votre
attachement, vos peines et vos soines pour cette patrie si chere a
mon coeur.
Pardon, Monseigneur, si mes expressions paroissent un peu libres.
Il est si dificile de mesurer avec le compas d'une froide
etiquette les expression d'un coeur qui sent vivement. Seule dans
le monde toute mes affections sont pour ma patrie et jamais je ne
saurais distingue la patrie d'avec son chef.
Je suis avec un profond respect
Monseigneur
de Votre Altesse Serenissime
Tres humble et obbeissante servante
Veuve Palm nee Aelders
La Haye le 6 de xbr 1793
Chez Tak dans le Hofstraat
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