TRANSCRIPTIE van een brief van Etta aan stadhouder Willem V dd 9 juli 1793, uit KH A31-746

Deze brief bevindt zich in invnr 746 van het Archief van stadhouder Willem V Batavus dat met toegangsnummer A31 berust bij het Koninklijk Huisarchief. Zie een overzicht van alle stukken die uit dat archief opgenomen zijn.

Drie kantjes. Eerst de transcriptie, overgenomen uit Schenkeveld met enige kleine aanpassingen en eronder, onder de balk, een notitie.

Dit is een vervolg op en nadere uitleg van haar brief van 5 juli 1793. Later volgen over deze schoenenhandel nog haar brief van 22 juli 1793 en haar brief van 29 juli 1793.


Transcriptie

La Haye le 9 juilliet 1793
 
Monseigneur

Un négotiant de mes amis touché de ma penible position vient de m'adresser une commission de plusieurs milles paires de souliers, propre pour les troupes. Elles sont sur trois grandeurs assortie. Quoique ses souliers ne sont pas sur le territoire des Provinces Unies, j'ai crus mon devoir, celle d'une citoyenne fidelle de cette Republique, de ne pas faire aucune demarche aillieur avant de les avoir offerts aux chefs de l'etat pour les defenseurs de la patrie.

En conséquence, Monseigneur, je me suis adressé a M. le Conseillie Pensionaire, Votre Altesse Serenissime etant absent. Le ministre respectable m'a mandé que cela regardoit le Conseil d'Etat.

(vel 2)

Un de mes compatriottes, membre du Conseil d'Etat a qui j'en ai fait part, m'a dit que ce n'ettoit pas le committe millitaire mais les capitaines qui etoient charge de cet objet. Mais comme il etoient possible que dans ce moment les soldats qui sont a l'armée eussent peu de tems et de mojens a s'en procurer et en usoient beaucoup - de soulliers - il se pouvoit qu'il en auroient grand besoin, mais que pour cet effet il falloit s'en informé aupres des chefs de l'armee de l'etat.

Deux genereaux a qui j'en ai fait part m'en ont repété la meme chose. J'ai crus devoir informé Votre Altesse Serenissime de mes demarches et demandé vos ordres, Monseigneur, soit pour en ecrire a monseigneur le Prince hereditaire, soit qu'elle pense que les troupes n'en ont pas besoin.

Dans le dernier cas il me sera permis, je pense, de suivre le lois de la necessité pour soutenir par des mojens honnette une existance penible, aijant quité une position heureuse dans l'espoir d'etre

(vel 3)

utile a mes deux patries pour cimenter la bonne itelligence alors existant. Je me vois prive de tous me propriettes et abbandonné de tout excepté de mon courage.

J'ai l'honneur d'etre avec respect

Monseigneur
de Votre Altesse Serenissime
tres obbeissante servante
Veuve Palm née D'Aelders



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