TRANSCRIPTIE van een brief van Élisée Loustallot van het weekblad Révolutions de Paris aan Etta, 3 juni 1790, uit KH A31-1070

Twee kantjes, deze brief is als bijlage gevoegd bij Etta's brief aan raadpensionaris vd Spiegel van 7 juni 1790, zie hier,

De brief en de bijlage bevinden zich in invnr 1070 van het Archief van stadhouder Willem V Batavus dat met toegangsnummer A31 berust bij het Koninklijk Huisarchief. Zie een overzicht van alle stukken die uit dat archief opgenomen zijn.

Het is de reactie van Loustallot op haar brief aan hem van enkele dagen eerder, zie hier.

De schrijver is Élisée Loustallot, geboren 1761 of 1762. Hij zal 19 september 1790 overlijden.

De brief is ook afgedrukt in RGP1 op pagina 170 en daarbij tekent Colenbrander aan dat Loustallot waarschijnlijk besteld heeft History of the late revolution in the Dutch Republic door George Ellis.


Madame,

je ne suis point dans l'usage de répondre aux lettres qui me sont adressées comme auteur d'un ouvrage auquel je n'ai point attaché mon nom; mais je vous dois de sincères remercimens et rien ne peut m'en dispenser.

Je ne connaissais la révolution d'Hollande que par les gazettes, dont les récits sont si malheureusement défigurés par l'esprit de parti.

Le nom de patriotes m'en avait imposé, et ce que vous m'en dites, vous qui me paraissez excellente républicaine, m'engage a m'instruire dans des sources plus pures.

Vous devez les connaitre et je vous aurai une obligation infinie de me les indiquer.

J'ai beaucoup entendu vanter un ouvrage publié par l'ambassadeur d'Angleterre prés les Provinces Unies et j'écris dans ce moment a Londres pour l'avoir.

J'ai toujours été pénétré de respect pour la nation hollandaise. Son activité, son intelligence, son économie, sa propreté m'ont fait regretter souvent qu'elle n'eût pas un amour plus ardent pour la liberté, et qu elle ne perfectionnât pas sa constitution.

Je n'apprendrai pas sans intérêt que le Stadhoudérat n'est point encore converti en despotisme royal.

J'aurais eu l'honneur de vous remercier moi-même des éclaircissemens que vous avez bien voulu me donner, si je n'eusse craint que ma visite eût dérangé vos aflaires, vos lectures, ou vos plaisirs.

(...)


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